Si vous me suivez depuis un moment, vous vous souvenez certainement du coup de cœur que fut le roman de Jojo Moyes, Avant toi. Sinon, je vous invite à découvrir ma chronique ici.

Roman bouleversant à souhait, il aborde des thèmes difficiles tels que le handicap et le droit à la mort. Malgré tout, il est plein de peps grâce à Lou et à sa joie de vivre. En lisant le roman, votre cœur bat au rythme des émotions des deux protagonistes, même chose avec le film. En effet, c’est un fait assez rare pour que ce soit souligné : le film est très fidèle au roman ; certainement car Jojo Moyes a contribué à l’écriture du script. Si bien que si le roman vous a plu, le film vous séduira à coup sûr, d’autant que je trouve les acteurs magnifiquement bien choisis.

Emilia Clarke, totalement inconnue pour moi, interprète une Lou superbe, fantasque et souriante. Sa Lou est tout aussi naïve et fraîche que celle de Jojo Moyes. Le personnage de Will est campé par Sam Claflin, un acteur que j’ai déjà eu l’occasion de voir et dont j’apprécie le jeu. Je trouve que ses traits à la fois durs et tendres s’accordent à merveille avec la personnalité de Will.  Il ne dispose que de son visage pour exprimer ce qu’il ressent et il faut admettre que sa performance est excellente puisqu’il parvient à faire passer une foule d’émotions qui nous tirent la larme ou nous font sourire. Les rôles secondaires ne sont pas en reste, tous sont bons.

Comme je le dis précédemment, le fait que l’auteure ait participé à l’écriture du script ajoute une belle plus-value au film, on garde les mêmes grandes lignes (un ou deux point ont été ôtés, mais rien de dramatique). Les lieux du tournage sont superbes, identiques à ceux qu’on imagine en lisant le roman.

Comme le roman, le film pourrait en déranger certains. Le thème du droit à la mort est perturbant pour certaines personnes, tout comme la façon dont Will gère son handicap - certains diraient qu’il devrait s’estimer heureux de vivre - , pour ma part, je pense qu’il faut de tout pour faire un monde et aussi bien je peux comprendre Will, aussi bien je peux comprendre Lou.

Il n’en demeure pas moins un film magnifique à regarder.