Votre enfant se cache sous la table dès qu'il entend un bruit inhabituel ? Il panique et s'accroche à vous lorsqu'il rencontre de nouvelles personnes ? Il voit des monstres, des loups et des sorcières partout dans le noir ? Vous lisez sur son visage l'inquiétude et ne savez plus comment le rassurer ?

Heureusement, le docteur des émotions est là pour vous aider ! Découvrez dans ce petit cahier tous les outils nécessaires pour le libérer de ses peurs : des explications pour mieux cerner son anxiété, des conseils pour rester à l'écoute de ses moindres doutes, des outils pratiques pour évacuer ses inquiétudes, des exercices de respiration pour l'aider à se détendre.

Mon avis: 

Un livre instructif et intéressant ! Stéphanie Couturier aborde le thème redouté des peurs. Parfois elle semblent absurdes, et on peut avoir du mal à trouver les mots pour rassurer, puisque nous ne comprenons pas la peur qu'il ressent. 

Dans un premier temps, elle nous explique le mécanisme de la peur et ses effets (chair de poule, les battements du cœur qui s'intensifient, par exemple) pour ensuite aborder les grandes peurs avant de conclure en nous donnant des pistes pour les combattre ou du moins, les atténuer. Je précise que ce livre se concentre sur les peurs des enfants et même si certaines peuvent aussi être attribuées aux adultes, restons focaliser sur la tranche d'âge concerné, c'est à dire dès 7/8 mois à 12 ans. 

Selon l'âge, la peur n'est pas la même. Un bébé aura peur de la séparation quand un pré-ado aura peur de prendre la parole en public. Vers 5 ans, c'est la peur de la mort qui surgit. En fait, les peurs évoluent en fonction de l'âge et de la perception que l'enfant a du monde et de lui-même. 

En vrac, on trouve la peur du noir, la peur des monstres, la peur de la mort, de l'orage, etc. La clé est de rassurer et de verbaliser cette peur. On ne dit pas "il est au ciel" mais "il est mort". Mes enfants ont été très curieux de ce qu'est la mort et franchement, ils avaient du mal à réaliser le fait que l'on disparaisse. Alors un jour, ma fille a voulu aller au cimetière. Je lui ai expliqué et même si cela semble toujours un peu abstrait pour elle, ce jour-là, mes deux enfants ont pris le temps de remettre les pots de fleurs sur les tombes, tout simplement parce que ce n'est pas parce qu'on est mort qu'on ne doit pas recevoir de gestes d'attention. A leur façon, ils ont géré cette question de mort.