- Giulietta, tu es une sotte !

- C'est ça ! Insulte-moi, maintenant ! Il ne te reste plus qu'à me mettre à la porte pour que celle que tu ramèneras de Bergame puisse trouver la place nette !

De rage, Tarchinini attrapa la tasse dans laquelle il venait de boire et la jeta sur le plancher où elle se brisa. Devant ce geste sacrilège, les deux antagonistes demeurèrent un instant muets de saisissement, puis Giulietta murmura d'un ton incrédule :

- Tu as osé... Le service de la tante Paola !

Roméo n'était pas très fier de lui et regrettait son geste irréparable, tandis que Giulietta, dans ce mouvement d'humeur, trouvait manière à ranimer sa colère.

- Tu ne respectes plus rien, Roméo, hé ? Cette femme t'a ensorcelé au point que tu en arrives à renier, à détruire notre patrimoine ? Il ne te manque plus que de me frapper, hé ? Vas-y ! Tue-moi pour te rendre libre ? Mais maintenant que tu as cassé la tasse de la tante Paola, plus rien ne pourrait t'arrêter, assassin !

Mon avis :

On ne se lasse pas de la gaieté fantasque de Romeo Tarchinini !

Dans ce volume, il quitte Vérone pour Bergame afin de démanteler un trafic de drogue. Mais attention, le policier qui était sous couverture avant lui s’est fait assassiner… De quoi inquiéter Giulietta. Et Romeo. Le voilà qui arrive à Bergame, se faisant passer pour un archéologue, il trouve à se loger chez une famille de musiciens ; entre une vieille folle qui le poursuit, une épouse bafouée et une bonne charmante, Romeo trouve quelques heure de répit au bar de Luigi...

Rien de neuf dans Le quintette de Bergame par rapport aux précédents volumes qu’Exbrayat a consacré à ce commissaire passionné et amoureux. Nous retrouvons tous les ingrédients qui font sourire, que ce soit la vérité déguisée de l’amour, l’extravagance des italiens ou encore, la passion du commissaire pour les femmes.

Un très bon moment passé en sa compagnie !

Note : 16/20