Nino Regazzi, le bersaglier, devait à la nature un visage qui mettait tous les cœurs en émoi. Cependant, jouer les séducteurs comporte des risques et le soir où les agents, effectuant leur ronde, trouvèrent le cadavre du plus beau des bersagliers, nul ne s'étonne beaucoup.
Sans doute la police n'aurait-elle jamais découvert le coupable, car les pistes se révélaient trop nombreuses, si le hasard n'avait voulu que le commissaire véronais Romeo Tarchinini soit venu effectuer un stage à Turin...
Mon avis :
Une première question : qu’est-ce qu’un bersaglier ?!?! Eh bien, la définition est la suivante (selon wikipedia) : Les bersaglieri (en français, bersagliers, qui signifie "tirailleur") sont un corps de l'armée italienne (infanterie) créé en 1836 par le général Alessandro La Marmora pour servir dans l'armée sarde, qui deviendra plus tard l’armée royale italienne. Un point d’éclairci !
Dans Le plus beau des bersagliers, nous retrouvons Roméo Tarchinini dont nous avons fait la connaissance dans Chewing-gum et spaghetti. Donc, si l’on a aimé ce premier volet, le deuxième ne peut être qu’un prolongement de ce plaisir !
Cette fois-ci, Tarchinini officie à Turin, une ville bien trop éloignée de sa Vérone natale ! Son style qui ne surprend guère plus les véronais, déconcerte l’inspecteur Zampol chargé de faire équipe avec lui. Si au début il n’apprécie pas les méthodes de ce véronais vaniteux, il se prend à l’apprécier, notamment par sa façon de vivre et d’aimer.
Nino, le plus beau des bersagliers, est retrouvé mort, poignardé. Tout porte à croire que les demoiselles séduites puis délaissées sont responsables, malheureusement, elles sont beaucoup trop nombreuses ! D’autant que la veille de la découverte du cadavre, trois jeunes filles se sont présentées au commissaire pour savoir ce qu’elles encouraient à commettre un meurtre. Toutes trois, mais aussi le frère d’une jeune femme qui se retrouve enceinte du bersaglier, ou encore des amis envieux, nombreux sont les suspects. Mais heureusement que Roméo Tarchinini se trouve sur place et persiste à trouver le ou les coupables.
Exbrayat reste dans la même veine que le précédent, nous sommes charmés par l’exubérance italienne : Roméo qui ne peut vivre sans sa femme, les saints qui sont tous invoqués en cas de malheur, … Si pour certains cette excessive passion peut lasser, il n’en est rien pour moi puisqu’elle me fait sourire ! On ne peut que rire des malentendus et sourire de voir Roméo Tarchinini mettre son grain de sel entre deux personnes qu’il sait être destinées l’une à l’autre.
Si vous cherchez un roman policier pas trop sombre, plutôt amusant, foncez sur la série de Roméo Tarchinini !
Note : 15/20
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