Lorsque Priscilla Halburton-Smythe ramène à Lochdubh son nouveau fiancé, un dramaturge londonien, tout le monde est enchanté... sauf Hamish Macbeth, amoureux transi de la jeune femme. Mais ses affaires de coeur devront attendre un peu : un des invités aux fiançailles de Priscilla, l'affreux goujat Peter Bartlett, est retrouvé assassiné pendant une partie de chasse à la grouse.
Chargé des premières investigations, Hamish Macbeth fait face à une brochette de suspects huppés, qui avaient tous une bonne raison d'attenter à la vie de l'ignoble capitaine Bartlett.
Mon avis :
Deuxième tome de la saga, cet opus nous permet de retrouver le policier flegmatique Hamish Macbeth et quelques uns des protagonistes du tome précédent.
Dans celui-ci, l'action se concentre sur un lieu: la résidence de Priscilla au sein de laquelle un homme a trouvé la mort. Et pas n'importe quel homme, il s'agit d'un homme reconnu dans le milieu théâtrale. Immédiatement, il apparaît que nombreux sont ceux à avoir une bonne raison de se débarrasser de lui, mais c'est - évidemment - Macbeth qui va démasquer le coupable.
Cet opus reprend les personnages et les codes de Qui prend la mouche. En effet, nous avons ce huis-clos, ces personnages qui ont tous de la rancœur envers le mort, ce policier qui patauge un peu, ses supérieurs qui veulent s'imposer. Bref, une configuration identique au premier volet. Et pourtant, ce tome m'a davantage séduite que le premier. Je ne peux dire pourquoi, mais je pense que le fait d'avoir un peu plus exploré le côté privé du policier y joue beaucoup. Tout simplement parce que nous apprenons à le connaître et à l'apprécier - ou pas.
L'intrigue est très bien écrite, parfaitement ficelée si je puis dire, pas une seconde je n'ai trouvé le coupable. L'autrice nous balade en nous proposant de possibles coupables et abat sa carte maîtresse à la toute fin avec une belle mise en scène. Quant à l'aspect huis-clos qui pourrait être oppressant, il n'en est rien puisque l'humour contrebalance le sentiment d'enfermement que l'on pourrait y associer.
Une fois de plus, l'autrice m'a plongée dans un milieu totalement inconnu pour moi avec la chasse à la grouse. Comprenez un oiseau. Des traditions, des façons de penser, le tout dans le contexte de l'époque. Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai adoré, mais j'ai aimé lire les passages concernant Priscilla qui commence à ne plus supporter ces codes qui doivent régir sa vie, et petit à petit, elle s'en affranchit. Une certaine émancipation qui donne envie de continuer la saga afin de voir jusqu'où cela va la mener.
Vous l'avez compris, j'ai passé un bon moment en compagnie de Macbeth et Cie, je suis curieuse de lire les tomes suivants, c'est certain. Toutefois, j'éspère qu'ils vont se démarquer un peu et ne pas reprendre les mêmes lignes que ces deux premiers volets.
Note : 15/20
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