Quand Tate Collins rencontre Miles Archer, elle sait que ce n'est pas le coup de foudre. Et pour cause, le beau pilote n'a de temps que pour les aventures sans lendemain. Ils ne peuvent pourtant pas nier leur attraction mutuelle, aussi immédiate que brûlante. Alors pourquoi ne pas se laisser séduire, quand le sexe est si bon ? Pas d'attaches, simplement la passion...

Leur arrangement semble parfait, tant que Tate accepte de respecter les deux règles de Miles : Pas de question sur le passé, Ne pas espérer de futur. Cependant, ils vont vite comprendre que le cœur ne suit pas d'autres règles que les siennes.

L'amour, même quand il n'est pas une évidence, sera-t-il plus fort que leurs promesses ?

Mon avis : 

Je découvre petit à petit l’univers de Colleen Hoover qui, d’un livre à l’autre, conserve les mêmes bases. Et en cela, elle me plaît, même si cela semble parfois redondant. Jusqu’ici, chaque roman traite d’une romance quasi impossible au départ, de maladie, de mort, de souffrance, etc. Colleen Hoover n’écrit pas des romans à l’eau de rose, c’est cette proximité avec la réalité qui me plaît.

Avec Ugly Love, elle nous entraîne aux côtés de Miles et Tate. Cette dernière, pour des raisons à la fois professionnelles et étudiantes (elle est infirmière), est venue vivre chez son frère, pilote de ligne. Une grande partie des appartements de l’immeuble dans lequel son frère habite est gérée par la compagnie aérienne, aussi elle est amenée à côtoyer d’autres pilotes, dont le beau Miles. Le courant passe bien entre eux deux, mais pour des raisons que nous ne connaissons pas, il refuse de s’engager et ne peut lui promettre que du sexe. Elle accepte avec l’espoir de le faire changer d’avis. Oui mais Miles ne change pas d’avis et Tate s’accroche de plus en plus.

Peut-être vais-je vous choquer – ou peut-être pas – mais Ugly Love fut une déception. Pas totale puisque le style me plaît, mais l’histoire et les personnages, je n’ai pas accroché. Comme avec ses autres romans que j’ai lu, Colleen Hoover nous offre un roman à deux voix, Tate d’un côté et Miles de l’autre ; mais un Miles de 17 ans, soit six ans plus tôt. Et pour le coup, le Miles adolescent m’a particulièrement agacée. Plus love, il n’y a pas et comme ce n’est pas mon genre, j’ai eu du mal à lui trouver du charme. Par contre, je comprenais le Miles plus mature et ce même sans savoir exactement ce qui l’avait amené à bannir l’amour. Tate, cependant, ne m’a séduite à aucun moment. J’aime les personnages entiers, mais elle, elle ne voyait que par Miles, pour Miles, avec Miles. Elle en perdait sa personnalité, elle s’éteignait totalement face à lui, abdiquait facilement et pour cela, je n’ai pas accroché du tout. C’est donc pour les personnages que je qualifierais de fades et sans grand intérêts que ce roman m’a moins transportée que les précédents de l’auteure. Comme toujours, la révélation finale arrive au fur et à mesure, les raisons de Miles se dessinent petit à petit et si, comme pour chaque roman, Colleen Hoover nous tire la larme, cela n’a pas suffi pour que j’en fasse un roman coup de cœur. Tout au plus, un roman agréable, mais pas de ceux que je vais relire un jour.

Le thème du deuil est très bien exploité, Colleen Hoover présente deux façons de le réaliser, sans prendre parti, sans juger. Comme dans Confess, nous avons le frère surprotecteur ; perso, je trouve ça un chouïa exagéré, mais passons. Et encore une fois, une plume très agréable, fluide, on se laisse prendre à l’histoire.

J’ai adoré Maybe Someday, j’ai bien aimé Confess, Ugly Love, sans plus, comme quoi un même auteur ne séduit pas à chaque fois. Et heureusement ! En tout cas, je suis contente du thème du challenge mystère de ce mois-ci qui m’a permis de sortir deux Colleen Hoover de ma PàL !

Note : 12/20

Déception…