Le richissime Daniel multiplie les conquêtes. Son seul principe : ne jamais faire confiance à une femme. Comme la plupart de celles qui traversent son existence, Charlotte est intéressée : le milliardaire a fait l’acquisition de la ferme familiale pleine de souvenirs dont elle refuse de se séparer.
Soucieux de trouver une jeune femme pour assister à l’anniversaire de mariage de sa mère, il lui propose un marché : si elle passe le week-end en sa compagnie, il lui cédera la propriété.
Charlotte, qui veut à tout prix récupérer cette maison, accepte le pacte, mais impose ses conditions : pas de drague, pas de sexe. Sauront-ils respecter les termes de l’accord ?
Mon avis :
Une petite romance, mignonne à souhait, mais qui ne restera pas dans les annales. Historienne de profession, Charlotte revient d’un voyage et se rend compte que son frère a vendu la propriété de leur mère en son absence. Très attachée à cette demeure, Charlotte décide de rendre visite à Daniel Moretti afin de trouver un arrangement qui lui permettrait de récupérer son bien. Seulement, Daniel refuse son offre et lui en propose une : passer un week-end en sa compagnie. Réticente dans un premier temps, Charlotte fini par céder. En deux jours, ils vont apprendre à se découvrir, à s’aimer et à se détester.
Un homme, une femme, un contrat (tiens, ça me rappelle quelque chose !), des sentiments, une famille ultra-compliquée, de l’argent à gogo, … Barbara Wallace n’innove pas dans Petit week-end entre ennemis, elle tient là toutes les ficelles du roman sentimental qui se termine bien. Eh oui, au risque de révéler un fait, ça se termine bien ! Ceci dit, on le sait dès la lecture du résumé : on trouvera des tensions (à la fois nerveuses et sexuelles) qui s’évanouiront quand ils se rendront compte qu’ils sont faits l’un pour l’autre.
La prévisibilité, voilà le point faible du roman. On connait d’avance le plan de l’histoire, à savoir une rencontre, des effleurements, une nuit d’amour, un bon quiproquo qui entraîne un éloignement de l’un et qui plonge l’autre dans l’interrogation et le doute puis une réconciliation. Pour le coup, c’est dommage, un ou deux rebondissements de plus aurait été plaisant (d’autant que lorsque l’on lit le mot "ennemis" dans le titre, on s’attend à quelques coups bas). Alors, je l’ai lu en me demandant de quelle façon l’auteure allait les présenter… Les personnages sont peu décrits, juste ce qu’il faut pour le récit, on ne lit pas de détails superflus ; certes, nous sommes un peu dans la caricature (surtout avec le frère Cole), mais ils sont charmants, voire attachants.
En ce qui concerne l’écriture en elle-même, Barbara Wallace possède une plume assez fluide, directe et dose habilement le rythme : peu de temps mort, pas de dialogues inutiles et des descriptions qui se suffisent à elles-mêmes. Nous sommes donc rapidement entraînés dans cette histoire qui, si elle respecte les clichés de la comédie romantique, reste plaisante à lire. Enfin, disons que je n’ai pas eu envie de refermer le livre en plein milieu. Car finalement, on a envie de savoir comment ça va se finir exactement !!
Petit week-end entre ennemis, c’est le genre de livre qu'on lit pour passer un moment sans prise de tête, un livre pour les grandes romantiques, un livre que l’on lit rapidement (faut dire qu’il ne fait même pas 300 pages), mais un livre qui laisse rêveur… !
Note : 9/20
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