Lors d'un séjour avec sa classe en Ecosse, Alice et sa meilleure amie Cass sont coincées dans une cabane avec Polly, l'asociale de service, Rae, la gothique aux terribles sautes d'humeur et Tara, la reine des pestes. Populaire, belle et cruelle, cette dernière prend un malin plaisir à humilier les autres. Cass décide qu'il est grand temps de donner à Tara une leçon qu'elle n'est pas prête d'oublier. Va alors se mettre en marche une succession d'événements qui vont changer la vie de ces filles à jamais.

 

Mon avis: 

 

C’est après avoir lu Revanche que l’univers de Cat Clarke a attisé ma curiosité, celui-ci ayant été un coup de cœur. Alors imaginez quand Froggy m'a demandé de lire Cruelles dans le cadre du challenge mystère ! Une bonne raison/excuse de sortir ce livre de ma PAL :-) Malheureusement, l’auteure ne m’a pas du tout séduite avec Cruelles que j’ai trouvé trop éloigné de ce que nous promettait le résumé. Pour vous le faire court : une mauvaise blague tourne au drame et les protagonistes doivent apprendre à vivre avec. C’est court, très court même, mais franchement, je ne vois pas quoi ajouter.

 

« Aucun endroit sur Terre ne peut rivaliser avec une école de filles en matière de ragots. »

 

A la lecture du résumé, je m’attendais à lire, certes un livre un peu glauque, morbide et certainement déprimant, mais jamais je ne pensais lire les petits états-d’âmes de l’héroïne, Alice King. Franchement, je pensais que le drame allait VRAIMENT bouleverser leurs vies, qu’on allait lire un livre avec un zeste de Pretty Little Liars ou encore de Desperate Housewives. Passez votre chemin sauf si vous recherchez une histoire d’amour car celle-ci est au centre du roman. Imaginez : engager une relation avec le frère de la défunte alors qu’on est responsable  - en quelque sorte – de la mort de ladite défunte ?! Bizarre, non ? Cat Clarke brode autour de cette relation dont on sent d’avance qu’elle va avoir lieu. Pour le coup, ça ôte pas mal de surprise et casse le rythme car c’est un peu trop lisse à mes yeux. En parlant de rythme, j’ai eu un peu de mal avec les quelques retours dans le passé qui ne sont pas du tout indiqués. Alors oui ils sont utiles car ils permettent de comprendre la relation qui unissait Tara et Alice, mais les mettre plus en avant aurait été appréciable pour le lecteur.

 

« Etre soi-même ne mène nulle part, parce qu’on est personne, dans ces cas-là. On n’existe pas. »

 

Les personnages sont… trop stéréotypés dans le style adolescent. Dans un groupe de cinq, nous avons la garce populaire, celle qui est branchée gothique, celle qui suit la garce et qui brille par sa transparence, celle qui ne dit rien mais consent et celle qui se cherche un peu, n’aime pas qu’on lui prenne la tête et tente de sortir du lot. Bref, trop cliché donc un peu lourd et surtout prévisible. La seule que j’ai aimé est Tara qui est une belle garce (dans toute sa splendeur) de son vivant et un fantôme avec un fort caractère et ce, même si j’aurais apprécié que ce soit elle qui se venge des filles.

 

« C’est trop bizarre, cette façon dont la mort peut réécrire toutes les règles : des gens qui ne se sont jamais parlé de leur vie peuvent soudain se retrouver à pleurer ensemble, et d’autres autrefois proches ne plus supporter d’être dans la même pièce. »

 

Une histoire écrite d’avance mais qui se lit bien malgré le manque de fin réelle à mes yeux. L’auteure possède une plume fluide même si quelques traductions m’ont semblé bancales. Il n’en demeure pas moins que cette lecture est une déception car trop loin de ce à quoi je m’attendais. Comme quoi, il ne faut pas en attendre de trop ! Et puis, je dois avouer qu’une fin différente ne m’aurait pas déplu…

 

 

Note : 12/20

  Déception…