Auburn Reed a des plans très précis pour son avenir, et elle ne laissera personne se mettre sur son chemin.

Lorsqu'elle franchit la porte d'une galerie d'art à Dallas pour un entretien, elle s'attend à tout sauf à l'irrésistible attraction qui la pousse vers Owen Gentry. Cet artiste énigmatique semble avoir beaucoup de choses à vouloir cacher à tout prix. Pour tenter de découvrir ses secrets les plus intimes, Auburn va baisser toutes ses barrières, pour comprendre qu'elle risque bien plus gros qu'elle ne pensait. Elle n'a qu'une solution : s'éloigner d'Owen au plus vite. Mais la dernière chose que souhaite Owen, c'est la perdre. Pour sauver leur relation, il devra tout confesser.

Mais parfois, les mots peuvent être bien plus destructeur que la vérité...

 

Mon avis : 

 

Colleen Hoover m’avait littéralement transportée avec Maybe Someday, j’en attendais autant avec Confess. Et même si ce dernier n’est pas un coup de cœur, il n’en demeure pas moins une excellente lecture.

 

Auburn et Owen ne se connaissent pas, à priori. A priori seulement, car on comprend rapidement qu’Owen garde un souvenir d’Auburn en raison d’une rencontre ayant eu lieu cinq ans plus tôt. Mais Auburn ne le sait pas. Dès leur rencontre, Owen a craqué sur elle, malheureusement pour lui, Auburn est en couple avec Adam. Et c’est là l’entrée en matière qu’a choisi Colleen Hoover : nous faire pleurer dès le premier chapitre en nous présentant ses personnages à l’hôpital, Adam étant un jeune garçon condamné à mort. Autant vous dire que dès les premières pages, le roman m’a saisie. Ensuite, bon de cinq ans, nous retrouvons Auburn et Owen, assistons à leur rencontre, à leur découverte de l’autre, à la divulgation de leurs secrets. Tous deux en cachent de lourds (que je ne dévoilerai pas ici !), des secrets qui peuvent remettre en question leur relation.

 

Maybe Someday fut une révélation – de celle à laquelle on pense longtemps (et si vous ne l’avez pas lu, je vous suggère de réparer cette erreur !). En plus de la romance, j’avais apprécié que Colleen Hoover ne se contente pas de mots d’amour, mais écrive aussi sur des sujets sensibles comme la maladie ou la surdité. Je ne connais pas ses autres romans (cependant, j’en ai quelques-uns sur ma PàL), mais il faut croire que rendre le récit plus concret en y incorporant des sujets dits de gravité – et même tabous – est un peu sa marque de fabrique. Confess ne fait pas exception, il est question de maladie mortelle, d’addiction médicamenteuse, de mère célibataire, de pardon, d’assurance, de confiance en soi. Le fait que des thèmes plus ou moins graves soient abordés apporte une crédibilité totale au récit et nous sort ainsi de la romance guimauve. Vous l’imaginez, j’ai eu la larme à l’œil dès les premières lignes, avec la crainte que tout le roman ne soit ainsi. Heureusement pour mon petit cœur, ce ne fut pas le cas !

 

Le fil de l’histoire est fluide, addictif, passionnant. Owen est davantage entouré de mystère – les non-dits le concernant sont plus nombreux – et frustrée par quelques interrogations, j'ai trouvé mes réponses, même s'il m'a fallu attendre la fin pour comprendre un élément, on peut se demander ce qu'il y a de plus rageant ?! Mais bon, ça fait partie du charme, si toutes les cartes nous étaient données dès les départ, ce serait ennuyeux, non ? Comme dans Maybe Someday, Colleen Hoover entrecroise les histoires et les destins.

 

Les personnages sont intéressants mais en toute franchise, je ne me suis attachée à aucun d’eux. Auburn m’a donné l’impression de ne jamais vouloir se battre, de s’écraser trop facilement. Je comprenais ses positions, mais à sa place, j’aurais plié bagage en emportant ce qui me tenait à cœur. Owen, trop flou, j’ai eu du mal à le cerner. Une fois de plus, on peut comprendre ses décisions, mais à l’image d’Auburn, trop gentil.

 

Malgré cela, Colleen Hoover m’a vendu une très belle histoire, j’ai passé un bon moment en compagnie de nos deux héros. Maybe Someday mettait la musique à l’honneur, Confess se pare de couleurs et de toiles pour mieux s’illustrer, un concept que j’aime beaucoup !

 

Dans la mesure où ce roman s’intègre dans le challenge mystère (dont le thème du mois est New Adult), je peux vous assurer que vous aurez bientôt le plaisir de découvrir une nouvelle chronique sur un autre roman de l’auteure puisque je dois lire deux livres pour honorer le challenge et que Colleen Hoover est bien présente dans ma PàL :-)

 

Note : 17/20