Elizabeth White a dix ans lorsque, en 1940, ses parents l'envoient en Irlande, loin des bombes allemandes qui s'abattent sur Londres.
Cette enfant trop sage va découvrir à Kilgarret la chaleur et la générosité du clan O'Connor, et surtout faire la connaissance d'Aisling, une fillette de son âge. À dix ans, l'amitié ne dure souvent que le temps d'un été. Pourtant, de 1940 à 1960, Aisling et Elizabeth vont tout partager : espoirs, déceptions, succès, échecs, jusqu'à l'amour pour le même homme...
Mon avis :
Depuis le temps que ce roman est sur ma PAL, je suis enfin parvenue à le sortir ! Le résumé semblait attrayant, un peu trop léger pour moi, si bien que j'ai attendu un peu avant de le lire.
Comme le dit ce résumé, nous allons suivre Élisabeth et Aisling pendant vingt ans, toute leur adolescence et le début de leur vie de femme. Elles ne se connaissent pas, mais vont vite devenir inséparables, à pouvoir compter l'une sur l'autre dans les moments de joies comme dans les moments de peine. Comme toute amitié, celle-ci s'étiolera légèrement, mais sans jamais se rompre.
J'avoue que je ne sais pas quoi dire de ce roman. Autant parfois les mots me manquent pour décrire un coup de cœur, autant là, il ne fut pas une déception, il ne fut pas un coup de cœur, il se situe entre les deux, mais je ne trouve pas les mots justes pour exprimer mon ressenti.
L'histoire est sympathique: ça commence au début de la guerre (1940), seulement cette dernière n'est pas trop présente, je ne peux donc pas parler d'un roman historique. Ou si, si je prends note de l'évolution de la société qui suit la fin de la guerre; et encore, ce sujet n'est qu'effleuré. C'était pourtant l'été est bel et bien une histoire d'amitié ! Au fil des pages, nos deux protagonistes vont grandir, se marier, se séparer, faire de choix, ... Pas de rebondissements incroyables, tout est parfaitement prévisible, et c'est bien là que le regret s'installe légèrement. Je rajoute qu'un point m'a particulièrement déçue: dans le résumé, la phrase "jusqu'à l'amour pour le même homme" laissait supposer un dilemme, ou quelque chose dans le genre. Eh bien, je tournais les pages, encore et encore et rien ! Dans mon édition, qui compte quand même 603 pages, il m'a fallu attendre la page 532 pour que cet homme soit cité comme nouvel amant de l'une des deux femmes. 532 ?!?! Et ensuite, rien du tout ! Pas de conflit, de prise de tête, ... rien ! Malgré cela, la lecture se fait aisément. J'ai été séduite par les vies de ces jeunes filles qui ont des rêves, qui vont subir des déconvenues et qui doivent vivre avec leur temps.
Il ne restera pas comme le roman de l'année, mais il fut une lecture agréable.
Note : 15/20
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