À son dix-huitième anniversaire, Lily Sanderson deviendra une simple fille. Elle sera toujours une fille de la mer, il va sans dire, mais elle devra signer la renonciation qui scellera le départ de princesse Waterlily de Thalassinie. Il ne restera plus que Lily qui vit sur terre, fréquentant le garçon qu’elle aime, et tentant de maîtriser l’art d’être humaine une fois pour toutes.

Maintenant que Lily et Quince sont ensemble, liés ou non par la magie de la mer, elle est presque satisfaite d’abandonner sa place dans la succession royale de la Thalassinie.

Toutefois, lorsqu’elle croit avoir tout planifié comme il faut, les vagues commencent à s’agiter dangereusement. Le père de Lily envoie une certaine cousine qui adore créer des raz de marée habiter sur terre avec elle. Mais qu’a fait Dosinia cette fois pour se faire exiler de la Thalassinie, prise dans sa forme terrapède, alors que tout le monde sait à quel point elle déteste les humains? Et pourquoi, pourquoi, pourquoi fait-elle les beaux yeux à Brody, l’ancien objet d’adulation de Lily ?

L’écume des vagues rugissantes apparaît avec un triton venu du passé de Lily, Tellin, refaisant surface pour lui demander quelque chose qui embrouille son horizon. Entre son avenir avec Quince sur terre et sa loyauté envers son royaume sous la mer, Lily est bousculée d’un courant à l’autre. Trouvera-t-elle le moyen de concilier son amour, son devoir et ses propres rêves ? 

 

Mon avis: 

 

Je poursuis assez rapidement ma découverte de cette saga, toujours dans le cadre du challenge mystère. Comme pour le premier volet, le résumé est très explicite (et à force de le penser pour beaucoup de romans, je me dis que les maisons d’éditions devraient faire davantage attention à ne pas trop en dévoiler car cela gâche un peu l’effet de surprise), il est donc inutile de revenir dessus.

 

Ce roman est un chouïa inférieur à son prédécesseur car il n’explore, pour ainsi dire pas, le monde marin. En effet, notre héroïne ayant fait le choix de la vie humaine, le monde de la mer et des sirènes et quelque peu relégué au quatrième plan ; c’est assez dommage car c’est un point de vue intéressant et l’idée de confronter la vie terrestre à la vie marine avait un côté séduisant.

 

Dans ce tome, nous découvrons une Lily peut être plus mature, mais qui doit le devenir par la force des choses car elle prend sous son aile sa cousine bannie (ou plutôt exilée) de l’océan après qu’elle ait réalisé quelques bêtises un peu dévastatrices. Lily se donne pour mission de faire découvrir son nouveau monde à sa cousine, très très récalcitrante à l’idée de fréquenter ceux qui ont des jambes, mais comme nous sommes avant tout dans une romance, l’amour va y ajouter son petit grain de sel… !

 

En ce qui concerne l’écriture, pas de surprise, si le premier tome plaît, il en est de même pour celui-ci puisque l’auteure reste la même ! Le rythme est un peu différent car nous n’avons pas vraiment de changement d’univers. Par exemple, passer du monde terrestre au monde marin peut redynamiser le récit, à condition de le faire. Mais comme je le dis précédemment, l’auteure s’est davantage focalisée sur les humains. Si ce manque avait été le seul bémol, ça aurait pu aller, mais non, l’auteure a quelque peu reproduit le schéma du premier volet et nous offre une sorte de copier/coller. Dommage, il aurait été sympa de ne pas nous offrir le même évènement.

 

Cependant, c’est une auteure contemporaine qui inclut les évènements climatiques comme la pollution et pour le coup, j’ai aimé cet aspect. Cela donne un côté plus réaliste au récit qui se veut avant tout fantastique.

 

Une lecture sympathique qui ne surprend pas car nous retrouvons le schéma de base, les mêmes personnages, une histoire quelque peu similaire.

 

Note : 12/20