Mia se rend à Seattle où elle sera la muse d’un célèbre peintre français.

L’amour sur toile, tel est le titre de l’œuvre du bel artiste avec lequel elle va partager ce mois qui sera riche en émotions. Il faut dire qu’Alec est surprenant dans son travail et qu’il a cette manie si sexy d’utiliser des expressions françaises lorsqu’il s’adresse à Mia.

 

Mon avis : 

 

On prend la même et on recommence. Pour ce tome, Mia se rend à Seattle et... inutile de s'étendre, non ? 

 

Sans surprise, ce roman suit la lignée du tome un qui ne fut pas une lecture transcendante mais qui a le mérite de se lire sans se prendre la tête. Mia vit sa vie auprès des hommes, un différent tous les mois, il faut avouer que l'attention requise pour ce type de lecture est minimale. 

 

Elle délaisse Wes - dont elle semble être amoureuse - pour Alec, un français installé à Seattle. Alec est photographe, mais aussi peintre, et il a décidé de prendre Mia comme muse pour sa prochaine création dont le thème est l'amour. Vous vous en doutez, ils vont batifoler, se quitter et entre... pas grand chose ! 

 

Je trouve dommage que la partie visite de la ville soit absente du roman. Oui, ils sortent, mais cela se résume à deux pages sur cent cinquante. Je suis pourtant certaine qu'il y a matière, mais Mia n'est pas là pour le tourisme. Ceci dit, elle n'est pas là pour coucher avec ses clients, ce qui ne l'empêche pas d'y penser moins de deux secondes après avoir vu Alec... Cherchez l'erreur ! 

 

Une lecture sans rebondissements et assez linéaire. Petit sursaut quand elle découvre que les hommes ont payé après l'avoir mise dans leur lit, mais elle oublie bien vite cette offense en réalisant que 1) c'est dans le contrat et 2) elle a besoin d'argent. 

 

L'argent facile est d'ailleurs le fil rouge de cette saga et il est incroyable de lire comme la prude Mia du premier tome s'est ici totalement épanouie ! Se promener nue devant Alec et les assistants ne lui pose aucun problème. Cela semble tellement peu crédible qu'une telle personne évolue ainsi en moins de deux mois. Je disais que l'argent facile était le fil rouge, mais si je devais citer un deuxième fil rouge, je nommerais la séduction. Car elle est une fois de plus, extrêmement présente, mais sans tomber dans la trash. En effet, cet opus privilégie les sentiments et la tendresse. 

 

Que l'on aime ou que l'on n'aime pas ce registre, l'histoire de Mia continue d'intriguer. L'envie de savoir jusqu'où elle ira, comment se terminera son année et si elle va craquer pour l'un de ces hommes, ça donne envie de lire la suite. 

 

Note: 14/20