Presse, télé, couloirs du métro, réseaux sociaux… Impossible d’échapper à Monica, la plus glamour des glamours girls, l’héroïne de romans et de films au succès planétaire. Adulée du public et des éditeurs (money, money, money!), elle donne pourtant des envies de meurtres à sa créatrice, Pandy Wallis, qui aimerait se consacrer à une VRAIE carrière d’écrivain… sans cette ombre qui lui colle à la peau !

Dans le monde impitoyable du showbiz, pas si facile de tuer celle par qui le succès est arrivé…

 

Mon avis :

 

Avant tout, je tiens à remercier les Editions Albin Michel pour leur confiance. 

 

De Candace Bushnell, je n'avais lu que Cinquième Avenue, un roman que j'ai moyennement apprécié. Cependant, ayant adoré l'adaptation télévisée de Sex and the city, je me suis dit que je pouvais lui laisser une seconde chance de me séduire, c'est pourquoi je me suis lancée dans la lecture de En finir avec Monica. Résumé tentant, couverture sympathique, que demander de plus ? 

 

Nous faisons la connaissance de Pandy, auteure à succès qui a vu ses romans adaptés en films et son héroïne - Monica - interprétée par SondraBeth. Un évènement va quelque peu remettre en question les certitudes de Pandy et nous lecteurs, remontons le temps pour comprendre comment elle en est arrivée là. 

 

Je ne vais pas vous faire lanterner: je n'ai pas du tout accroché. Dès le départ, j'ai eu du mal à cerner Pandy et sa Monica. Cela me donnait l'impression de partir dans tous les sens sans que la piste ne soit exploitée. L'histoire avait à la fois du mal à se lancer et du mal à se poser. A cela, s'ajoute l'humour de Bushnell auquel je dois être hermétique. Cet humour n'est pas présent dans les mots, mais dans les situations que je qualifierais de cocasses et non de drôle. Disons que je n'ai pas eu la banane pendant ma lecture. Les situations s’enchaînaient et me laissaient de marbre Un dernier point à propos de l'histoire: trop longue. J'ai eu l'impression que cela n’avançait pas malgré les pages que je tournais. 

 

Les personnages sont... sans plus. Pandy ne pourrait pas être mon amie. Son caractère ne m'a pas séduite même si je ne saurai pas vous dire en quoi exactement. Peut-être une certaine forme d'arrogance... SondraBeth m'est déjà plus sympathique et ce malgré l'aspect caricatural de la personne qui vit de la célébrité. Henry est certainement le seul à avoir ma sympathie: terre à terre, lucide, il tente toujours de recadrer Pandy ou de lui ouvrir les yeux. 

 

Avant de conclure, je tiens à souligner que la fin m'a agréablement surprise; le personnage dont il est question, je m'imaginais bien des choses, mais pas ça... Un bon point ! 

 

Petite chronique, j'en conviens, mais je vois peu de choses à ajouter. Je ne dis pas que ce roman est mauvais, seulement qu'il est certain à présent que je style Bushnell n'est pas pour moi. En finir avec Monica trouvera son public auprès des fans de l'auteure. 

 

Note : 06/20

Déception...