Blonde comme les blés et belle à se pâmer, l'excentrique et sexy Julie Bergdorf - richissime héritière des magasins de luxe du même nom - a vraiment tout pour plaire. Quotidiennement entourée d'une meute d'admiratrices, cible privilégiée des magazines people et déesse incontestée des boîtes de nuit fashion et autres restaurants huppés, la lolita de la mode règne en maîtresse absolue sur la toute-puissante jet-set new-yorkaise.

Seul hic, mademoiselle est célibataire. Et dans les quartiers hype où le chic du chic consiste à se pavaner au bras de son fiancé, cette situation relève de l'impardonnable faute de goût. Lancée à l'assaut du MP - Mari Potentiel -, la Princesse de Park Avenue saura-t-elle trouver chaussure à son pied ?

Mon avis :

Après la grande déception que fut World War Z, j’avais un réel besoin de rire et de passer un bon moment. C’est donc tout naturellement que j’ai décidé de me plonger dans Blonde Attitude, le genre de littérature qui répond à mon besoin dans l’instant.

L’histoire, inutile de la raconter, c’est celle de Julie et de ces princesses de Park Avenue, racontées par la protagoniste, meilleure amie de Julie. Évidemment, elles ont le genre de problèmes que seules les filles de ce monde peuvent rencontrer : pas invitées à une avant-première, pas la première à avoir le dernier sac à main du créateur X, pas le plus gros diamant, … Vous voyez le tableau ?!

Je dois admettre que par moment, le côté ultra écervelé de ces filles m’a un peu tapé sur le système! Ou elles sont vraiment comme ça (et je les plains) ou la caricature est poussée à l’extrême (et l’auteur en a un chouïa trop fait). L’histoire est mignonne même si elle ne restera pas gravée comme l’histoire coup de cœur que je relirais dans un an. En fait, nous suivons les déambulations amoureuse de la protagoniste avec, en parallèle, la vie de Julie. Parfois cliché, parfois pathétique, l’auteur parvient toutefois à faire sourire grâce à quelques gags et réparties bien acérées. Nous sommes, comme dans tout bon roman chick-lit, proche du conte de fée, mais qu’importe, le but étant de nous faire rêver et surtout, que l’on n’envie pas ces princesses riches à souhait mais ennuyeuses à mourir.

Un bon roman, qui se lit aisément, qui détend, qui fait du bien une fois qu’on l’a refermé.

Note : 14/20