Un messager blessé parvient à atteindre le camp de Fort Bow. Il appartient à la garnison de Fort Defiance. Les soldats y subissent le siège des Indiens. Mais ils sont à bout de forces et à court de munitions.
Il faut faire vite ! C’est donc un sergent Chesterfield déterminé, flanqué de son inséparable caporal Blutch et de leurs compagnons qui volent au secours des leurs. Pas facile de se déplacer sans encombre avec un chariot bourré de munitions, dans une zone infestée par les Indiens.
Mon avis:
Dans ce premier tome de la longue série Les tuniques bleues, nous faisons connaissance avec les deux héros principaux : le sergent Chesterfield et le caporal Blutch. Dès le départ, Raoul Cauvin dresse le portrait de ces héros de guerre, à savoir un sergent courageux mais naïf et un caporal insolent et peureux.
L’un des atouts de cette série, c’est que son histoire se déroule en pleine guerre de Sécession, une période intéressante sur le plan historique puisqu’elle a quand même abouti à l’abolition de l’esclavage. Mais ici, nos deux héros ne se battent pas pour cela, mais plutôt pour approvisionner en armement un fort voisin. Ceci dit, la question de l’esclavage est sous-entendue (présence d’esclaves). L’autre point fort, c’est que beaucoup de personnages ou lieux cités ont réellement existé. Cette authenticité permet de situer davantage le récit.
Des gags, des pièges, des quiproquos, … nous avons là tous les ingrédients de la bande-dessinée qui se veut avant tout divertissante. On adore d’emblée les personnages Blutch et Chesterfield, tout comme les autres qui seront récurrents au fil des tomes : Amélie Appeltown, son père le commandant ou encore Tripps.
Note: 15/20
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